Director : Takashi Miike
Réalisé en 2014. Avec : Tôma Ikuta (l'agent Reiji Kikukawa)
Vu dans le cadre de Fantasia 2014.
Trailer: https://www.youtube.com/watch?v=nlYWBernTpU (juste en japonais pour vous!)
Un homme hurle, nu, sur le capot d'une voiture qui fonce a toute allure. Voici l'agent Reiji, notre protagoniste, un policier incompétent qui se fait renvoyer de l'équipe de police puisqu'il ne peut garder de poste conventionnel, mais qui est tout de suite envoyé à l'unité des agents doubles, puisqu'il n'a pas froid aux yeux desfois au point de l'idiotie, ce qui le rend parfait comme criminel qui impressionne les hauts placés. Le film est très concis dans son introduction, le protagoniste est présenté, les enjeux et objectifs sont mis en places et la suite des choses peut prendre place. Cette scène d'introduction se passe en moins d'une quinzaine de minutes et est remplie de gags qui s’enchaînent sans arrêt. Pour une bonne heure, le film tient le rythme, par contre, durant la deuxième moitié, il a plus de difficulté.
C'est quand même compréhensible, puisqu'un film qui tiendrait le rythme de cette première partie deviendrait presque essoufflant. Il avance avec une telle énergie, les yeux dans le vent sans regarder derrière que nous n'avons d'autre choix que d'embarquer dans folle chevauchée. L'univers du film est tellement ridicule, déjanté et plein d'énergie qu'on ne s'ennuie pas une minute. Si seulement le film ne semblait pas devenir trop préoccupé par sa propre mythologie et les intrigues de l'aspect "film policier", qui est loin d'être aussi fort ou original que la partie comique, nous aurions affaire à un film incroyable.
L'histoire est assez conventionnelle (une taupe qui grimpe parmis les rangs et qui se ramassez impliqué dans toutes les histoires de clans), surtout depuis que nous avons vu ce format classique dans The Raid 2 : Berandal. Mais c'est correct puisqu'un prémisse classique permet plus de liberté pour jouer dans l'univers qui mélange hémoglobine et logique de dessins animés. C'est amusant! C'est excitant! C'est pour ça que lorsque le film s'embourbe dans son histoire classique, le film nous laisse un peu tomber et il ralenti, ce qui ne serait pas si mal, si nous n'étions pas habitués au rythme effréné de la première partie.
Le protagoniste est un autre aspect qui est quelque peu trouble dans le film (mais qui dérange très peu au final), puisqu'il est étrangement scizophrène. Lors de certains moments il agit en bouffon incompétent, mais il peut tout aussi bien se retourner et soudainement avoir le sérieux et les talents d'un agent d'élite qui peut se sortir de n'importe quelle situation. Cela pourrait être vu comme une blague supplémentaire, mais le film ne semble jamais vraiment vouloir nous faire rire avec ces changements drastiques de personnalités.
En conclusion, le film passe tellement près de l'excellence que c'est ultimement décevant. Par contre il offre quand même des gags solides et une finale grandiose qui vaut la peine malgré tout. Si seulement ils avaient eu la capacité de garder le rythme et l'ambiance comique qui est la vrai force de ce film. Oh et il y a une chanson pour les règles des agents doubles (l'éponyme mole song) qui vaut le film à elle seule.
MUK
Réalisé en 2014. Avec : Tôma Ikuta (l'agent Reiji Kikukawa)
Vu dans le cadre de Fantasia 2014.
Trailer: https://www.youtube.com/watch?v=nlYWBernTpU (juste en japonais pour vous!)
Un homme hurle, nu, sur le capot d'une voiture qui fonce a toute allure. Voici l'agent Reiji, notre protagoniste, un policier incompétent qui se fait renvoyer de l'équipe de police puisqu'il ne peut garder de poste conventionnel, mais qui est tout de suite envoyé à l'unité des agents doubles, puisqu'il n'a pas froid aux yeux desfois au point de l'idiotie, ce qui le rend parfait comme criminel qui impressionne les hauts placés. Le film est très concis dans son introduction, le protagoniste est présenté, les enjeux et objectifs sont mis en places et la suite des choses peut prendre place. Cette scène d'introduction se passe en moins d'une quinzaine de minutes et est remplie de gags qui s’enchaînent sans arrêt. Pour une bonne heure, le film tient le rythme, par contre, durant la deuxième moitié, il a plus de difficulté.
C'est quand même compréhensible, puisqu'un film qui tiendrait le rythme de cette première partie deviendrait presque essoufflant. Il avance avec une telle énergie, les yeux dans le vent sans regarder derrière que nous n'avons d'autre choix que d'embarquer dans folle chevauchée. L'univers du film est tellement ridicule, déjanté et plein d'énergie qu'on ne s'ennuie pas une minute. Si seulement le film ne semblait pas devenir trop préoccupé par sa propre mythologie et les intrigues de l'aspect "film policier", qui est loin d'être aussi fort ou original que la partie comique, nous aurions affaire à un film incroyable.
L'histoire est assez conventionnelle (une taupe qui grimpe parmis les rangs et qui se ramassez impliqué dans toutes les histoires de clans), surtout depuis que nous avons vu ce format classique dans The Raid 2 : Berandal. Mais c'est correct puisqu'un prémisse classique permet plus de liberté pour jouer dans l'univers qui mélange hémoglobine et logique de dessins animés. C'est amusant! C'est excitant! C'est pour ça que lorsque le film s'embourbe dans son histoire classique, le film nous laisse un peu tomber et il ralenti, ce qui ne serait pas si mal, si nous n'étions pas habitués au rythme effréné de la première partie.
Le protagoniste est un autre aspect qui est quelque peu trouble dans le film (mais qui dérange très peu au final), puisqu'il est étrangement scizophrène. Lors de certains moments il agit en bouffon incompétent, mais il peut tout aussi bien se retourner et soudainement avoir le sérieux et les talents d'un agent d'élite qui peut se sortir de n'importe quelle situation. Cela pourrait être vu comme une blague supplémentaire, mais le film ne semble jamais vraiment vouloir nous faire rire avec ces changements drastiques de personnalités.
En conclusion, le film passe tellement près de l'excellence que c'est ultimement décevant. Par contre il offre quand même des gags solides et une finale grandiose qui vaut la peine malgré tout. Si seulement ils avaient eu la capacité de garder le rythme et l'ambiance comique qui est la vrai force de ce film. Oh et il y a une chanson pour les règles des agents doubles (l'éponyme mole song) qui vaut le film à elle seule.
MUK
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