Director : Nick Nevern
Réalisé en 2014. Avec : Jason Maza (Danny) et Nick Nevern (Dex)
Vu dans le cadre de Fantasia 2014.
Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=GqAQzTSg8Wk
Je n'ai absolument aucune affinité pour les sports. Après avoir vécu les Jeux Olympiques d'hiver, les séries au Hockey et la coupe du monde de soccer, je le réalise plus que jamais. Je ne comprend pas du tout l'intérêt, mais c'est correct, des gens apprécient la chose et ces tant mieux pour eux. Par contre, pour qu'un film fonctionne, il doit avoir des enjeux émotifs, des conflits, du drame qui sont compréhensibles. Ne pouvant même pas associer une once du sentiment d'excitation par rapport aux sports, un film qui se tourne sur la culture des Hooligans, pour moi, c'est comme le chapitre du milieu de Les dieux eux mêmes, une fenêtre vers une autre dimension ou les règles de la physique et les fondements même de la réalité sont différentes de la notre (probablement ma référence la plus creuse à ce jour). Je n'ai pas réussit à accrocher a The Hooligan Factory, puisque il n'y avait rien à s'accrocher dans le film (ce qui s'en rapprochait le plus serait le sentiment de père/fils de substitution entre les deux protagonistes, Dex et Danny, et même là, j'ai des choses à redire).
Pour un film sur une culture de passionnés du sport (c'est bien ce que sont des Hooligans, n'est ce pas?), il n'y a pas, à mon souvenir, une séquence ou cette passion vient en jeu. Le protagoniste nous dit à quel point il a toujours voulu être un hooligan puisque apparemment il a toujours voulu se battre dans des mêlées? Et il ne semblait pas y avoir d'enjeux à aucun moment dans le film, puisque c'est une culture de gens qui se battent contre d'autres gens dans la rue. Il n'y a pas de crime organisé, de meurtre, de vol, etc. (même s'il y avait un policier infiltré dans leurs rangs tout au long du film, qui doublait aussi en l'un des meilleurs running-gag du film) et on parle de groupes qui se détestent. La seule tension dramatique serait autour de la vengeance de Dex envers l'homme qui causé la mort de son fils, mais il ne l'a pas vraiment causé, puisqu'il n'était pas au lieu d'accident lors de sa mort, mais bien en train de se battre avec Dex. C'est plutôt l'irresponsabilité du père d'avoir amené son fils dans une mêlée de hooligans et de l'avoir laissé traîné pendant qu'il se battait avec son ennemi juré et j'ai très peu d'empathie et de patience pour un parent irresponsable (surtout lorsque son rôle de père est traité seulement comme une fonction du script ou une blague plutôt que comme un vrai aspect du personnage). J'étais content puisque le film prend la peine de mettre des titres aux sections du film, pour que l'on sache que THE FINAL FIGHT (ou quelque chose de sensiblement similaire) s'en vient ("Oh, ca sonne final ca, on doit approcher du climax" me suis-je dit, n'ayant aucune idée d'où nous étions rendu dans l'histoire).
Le style de réalisation est très fortement inspiré des deux films de Guy Ritchie à propos d'un milieu criminel rempli de gens avec des accents colorés, avec les personnages aux noms qui se veulent mémorables et qui ont tous droits à leur petit flash-back qui explique leur passé et l'origine de leur surnom. Le montage s'inspire (inspirer est un terme plus flatteur que ce que ce film mérite) aussi beaucoup de Edgar Wright, avec les coupes rapides lorsqu'un personnage s'habille où une caméra très dynamique, mais sans jamais vraiment ajouté quelque chose à l'univers, il copie le style sans que la substance vienne avec (il y a même le cadrage avec le téléphone qui est tendu du hors-champ "It's for you." qui est du CTRL+C/CTRL+V de Shaun of the Dead).
Tout cela ne dérangerait pas vraiment, si le film avait l'humour pour supporter le tout, mais malheureusement, la majorité des blagues sont de premier degré et quelques peu bourrins (un running-gag qui implique un bébé noir est exactement du niveau du Coeur à ses raisons) et même les blagues qui tentent d'aller plus loin (celles qui poussent la violence au max pour un effet choquant ou humoristique) tombent à plat. Il y aussi beaucoup de blagues méchantes ou l'humour vient d'innocents qui souffrent ou de gens qui se font battre de façon supposément amusantes qui n'ont vraiment pas fonctionné pour moi, mais je ne suis probablement pas le genre d'audience pour ce film.
En conclusion, The Hooligan Factory est un film a propos de hooligans sans football et une comédie sans humour! (oh snap!)
MUK
Réalisé en 2014. Avec : Jason Maza (Danny) et Nick Nevern (Dex)
Vu dans le cadre de Fantasia 2014.
Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=GqAQzTSg8Wk
Je n'ai absolument aucune affinité pour les sports. Après avoir vécu les Jeux Olympiques d'hiver, les séries au Hockey et la coupe du monde de soccer, je le réalise plus que jamais. Je ne comprend pas du tout l'intérêt, mais c'est correct, des gens apprécient la chose et ces tant mieux pour eux. Par contre, pour qu'un film fonctionne, il doit avoir des enjeux émotifs, des conflits, du drame qui sont compréhensibles. Ne pouvant même pas associer une once du sentiment d'excitation par rapport aux sports, un film qui se tourne sur la culture des Hooligans, pour moi, c'est comme le chapitre du milieu de Les dieux eux mêmes, une fenêtre vers une autre dimension ou les règles de la physique et les fondements même de la réalité sont différentes de la notre (probablement ma référence la plus creuse à ce jour). Je n'ai pas réussit à accrocher a The Hooligan Factory, puisque il n'y avait rien à s'accrocher dans le film (ce qui s'en rapprochait le plus serait le sentiment de père/fils de substitution entre les deux protagonistes, Dex et Danny, et même là, j'ai des choses à redire).
Pour un film sur une culture de passionnés du sport (c'est bien ce que sont des Hooligans, n'est ce pas?), il n'y a pas, à mon souvenir, une séquence ou cette passion vient en jeu. Le protagoniste nous dit à quel point il a toujours voulu être un hooligan puisque apparemment il a toujours voulu se battre dans des mêlées? Et il ne semblait pas y avoir d'enjeux à aucun moment dans le film, puisque c'est une culture de gens qui se battent contre d'autres gens dans la rue. Il n'y a pas de crime organisé, de meurtre, de vol, etc. (même s'il y avait un policier infiltré dans leurs rangs tout au long du film, qui doublait aussi en l'un des meilleurs running-gag du film) et on parle de groupes qui se détestent. La seule tension dramatique serait autour de la vengeance de Dex envers l'homme qui causé la mort de son fils, mais il ne l'a pas vraiment causé, puisqu'il n'était pas au lieu d'accident lors de sa mort, mais bien en train de se battre avec Dex. C'est plutôt l'irresponsabilité du père d'avoir amené son fils dans une mêlée de hooligans et de l'avoir laissé traîné pendant qu'il se battait avec son ennemi juré et j'ai très peu d'empathie et de patience pour un parent irresponsable (surtout lorsque son rôle de père est traité seulement comme une fonction du script ou une blague plutôt que comme un vrai aspect du personnage). J'étais content puisque le film prend la peine de mettre des titres aux sections du film, pour que l'on sache que THE FINAL FIGHT (ou quelque chose de sensiblement similaire) s'en vient ("Oh, ca sonne final ca, on doit approcher du climax" me suis-je dit, n'ayant aucune idée d'où nous étions rendu dans l'histoire).
Le style de réalisation est très fortement inspiré des deux films de Guy Ritchie à propos d'un milieu criminel rempli de gens avec des accents colorés, avec les personnages aux noms qui se veulent mémorables et qui ont tous droits à leur petit flash-back qui explique leur passé et l'origine de leur surnom. Le montage s'inspire (inspirer est un terme plus flatteur que ce que ce film mérite) aussi beaucoup de Edgar Wright, avec les coupes rapides lorsqu'un personnage s'habille où une caméra très dynamique, mais sans jamais vraiment ajouté quelque chose à l'univers, il copie le style sans que la substance vienne avec (il y a même le cadrage avec le téléphone qui est tendu du hors-champ "It's for you." qui est du CTRL+C/CTRL+V de Shaun of the Dead).
Tout cela ne dérangerait pas vraiment, si le film avait l'humour pour supporter le tout, mais malheureusement, la majorité des blagues sont de premier degré et quelques peu bourrins (un running-gag qui implique un bébé noir est exactement du niveau du Coeur à ses raisons) et même les blagues qui tentent d'aller plus loin (celles qui poussent la violence au max pour un effet choquant ou humoristique) tombent à plat. Il y aussi beaucoup de blagues méchantes ou l'humour vient d'innocents qui souffrent ou de gens qui se font battre de façon supposément amusantes qui n'ont vraiment pas fonctionné pour moi, mais je ne suis probablement pas le genre d'audience pour ce film.
En conclusion, The Hooligan Factory est un film a propos de hooligans sans football et une comédie sans humour! (oh snap!)
MUK
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