Directrice : Elizabeth Banks
Réalisé en 2015. Avec : Anna Kendrick (Beca), Rebel Wilson (Fat Amy), Hailee Steinfeld (Emily) et Britanny Snow (Chloe)
Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=KBwOYQd21TY
Réalisé en 2015. Avec : Anna Kendrick (Beca), Rebel Wilson (Fat Amy), Hailee Steinfeld (Emily) et Britanny Snow (Chloe)
Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=KBwOYQd21TY
Pitch
Perfect remodelait l’archétype du « film de sport »
pour y apporter une touche féminine avec grande réussite, livrant un produit
charmant qui offrait à un public trop peu représenté une histoire
conventionnelle sans être déplaisante. De retour avec plus d’ampleur et plus
d’attentes, Pitch Perfect 2 repasse
par la même structure d’ensemble avec plus d’ambitions mais un centre moins
clair.
Beca (Anna Kendrick)
était le cœur du premier film. En tant que personnage d’entrée dans la
sous-culture excentrique du chant a cappella, elle introduisait le public aux
Bellas et allait finalement leur apporter une harmonie à travers son évolution
personnelle. Même si elle garde une place centrale, l’attention du second film
est beaucoup plus tournée vers le groupe dans son ensemble. Le scénario s’éparpille
ainsi et s’attarde sur certaines tangentes plus distrayantes qu’autre chose,
aussi amusantes soient-elles.
La progression reste
similaire, scénario menant à la compétition finale l’oblige, avec l’enjeu établi
comme première scène, quelques prestations de chant, un problème de groupe et
le spectacle final sur lequel tout repose réellement, en passant par les
face-à-face à mi-chemin. Ce n’est pas un réel problème puisque l’atmosphère de
groupe est la véritable attraction du film. Après avoir appris à apprécier ces
personnages, il est simplement plaisant de pouvoir repasser du temps agréable
en leur compagnie et sur ce point, le film livre la marchandise.
L’humour est très varié,
ce qui offre une large palette d’échantillons pour tous les gouts, mais
l’envers de la médaille se révèle être des gags moins réussis. Les blagues
d’ethnicités en sont l’exemple le plus probant, laissant un arrière-goût amer dans
un film contenant pourtant une grande diversité. Les performances des
comédiennes principales font taire quiconque continue de propager la fausse
rumeur déclarant que les femmes ne peuvent être aussi drôles que leurs comparses
masculins. Elles offrent ici autant d’humour physique que de malaises hilarants
ou de gags grossiers et/ou sexuels avec grande confiance et fierté.
On retrouve ainsi l’attrait du premier film, qui a rejoint un grand nombre de fans avides, parmi les quelques
problèmes d’efficacité, autant au niveau du montage que du scénario disparate. Ces
quelques anicroches n’empêchent pourtant pas de résonner haut et fort un
définitif cri du cœur : Who runs the world? Girls!
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