Parce que j’emmerde les
conventions et j’aime écrire sur des bons films, cette liste comporte un film bonus. De plus, cette liste étant
autant un exercice de rétrospection qu’un texte égocentrique qui cherche à
étaler sur une plateforme publique à quel point j’ai vu beaucoup de films cette
année, il est logique qu’il y ait le plus d’entrées possibles sur la liste! Je
ne cherche pas réellement à classifier les films où déclarer qu’ils sont
meilleurs que les autres, mais plutôt à récapituler l’ensemble de mes
recommandations pour l’année.
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Dawn of the Planet of the Apes
Un énorme
blockbuster qui présente des questions morales complexes, qui explore la
question difficile des responsabilités et défis d’un dirigeant, présente des
concepts de conflits armés présents autant dans notre histoire que dans notre
monde contemporain et met en scène une bataille entre des humains dans une
forteresse post-apocalyptique et des singes à dos de cheval affublés de
mitraillettes. Les humains laissent un peu à désirer en termes de profondeur,
mais la force des personnalités et dynamiques simiennes rachète tous ces points
faibles.
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The Grand Budapest Hotel
Wes Anderson s’enfonce
de plus en plus profondément dans son propre univers et on ne pourrait pas être
plus ravi. Ralph Fiennes et Tony Revolori créent un des duos les plus
dynamiques et mémorables de l’année, combattant pour la pureté de la gentillesse,
l’amour et la décence humaine dont il reste si peu dans le monde qui est
tranquillement contaminé par les méchants qui sont autant des allégories pour
la dictature nazi que le cynisme. L’univers est plus magnifique et pris en main
que jamais, pour nous offrir une entrée qui se classe parmi les meilleurs dans
la filmographie du minutieux metteur en scène.
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Guardians of the Galaxy
Rares sont les
films qui affectent d’une façon aussi fracassante la culture populaire avec autant d'évidence (Frozen était le
champion à ce niveau l’an dernier). Groot et Rocket n’étaient que les
protagonistes de 2/5e de film et ils sont maintenant aussi connus et
adorés que Iron Man ou Thor. Je n’ai pas cité de film plus cette année et je n’ai
pas écouté une trame sonore plus souvent que celle des Guardians of the Galaxy. Ce film a stimulé un amour universel tout
en ayant une personnalité bien à lui qui ne semble pas être fausse pour faire
plaisir à tous, créant un film qui est autant Marvel que James Gunn et
Draxx est un de mes nouveaux personnages favoris! "I wasn't listening, I was thinking of something else"
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Noah
Le simple fait que
Aronofsky ait réussit à mettre sur les écrans une version non compromise de son
adaptation de l’histoire de Noé et du grand déluge est un accomplissement, mais
qu’il soit aussi excellent démontre encore plus les talents hors-pairs du
cinéaste. Un parfait mélange de questions existentielles complexes, de séquences
digne de mes pires cauchemars et d’actions de masse impliquant des géants anges
de pierre font de ce film magnifique et surréel un de mes films favoris de l’année.
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Gone Girl
Aucun film de 2014
ne m’a plus affecté en sortant de la salle que le thriller psychologique de
David Fincher explorant les problèmes des relations de couples, des apparences
que les gens se donnent et des médias qui servent de ventilateur métaphorique à
la merde des problèmes interpersonnels, s’assurant que personne ne soit
épargné. Lorsque je pense à Gone
Girl, je pense à Rosamund Pike, la véritable protagoniste du film qui
mélange parfaitement frustration compréhensible et totale désaffectation pour
tout ce qui est empathie envers son prochain.
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Only Lovers Left Alive
Une lente méditation
aussi colérique qu'enthousiaste sur les plaisirs et déchéances du monde moderne en
compagnie de Tom Hiddleston et Tilda Swinton dans le rôle des vampires les plus
cools de l’histoire? 2 fois s’il-vous-plait.
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Jodorowsky's Dune
Alejandro
Jodorowsky est une entité tellement charmante, enthousiaste et chaleureuse qu’il
est impossible de ne pas tomber sous son charme. Chaque anecdote qu’il raconte,
chaque aspect créatif développé, chaque « spiritual warrior » qu’il
ajoute à son clan nous enfoncent plus profondément avec lui dans le rêve
éveillé qu’est le processus créatif d’un talent de génie qui n’a jamais été
présenté au concept de « contraintes ». Même si la réalité fini par le
rattraper, le simple procédé a fait effet de caillou dans un étang qui a fait des
vagues non-négligeables jusqu’au cinéma contemporain, ce qui cimente la
transcendance de la créativité dans un monde qui semble être déterminé à éviter
tout ce qui s’en rapproche.
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Snowpiercer
À ce point ci, mon
enthousiasme fait que je pourrais décrire n’importe quelle scène du film pour
argumenter sa position sur cette liste. Snowpiercer
est une fable allégorie très enragée sur les problèmes de classes partout
(autant à l’échelle planétaire qu’au niveau métropolitain). N’ayant pas peur de
pousser son symbolisme narratif jusqu’au bout et mélangeant dans le tous des
moments d’actions aussi brutaux que farfelus (un poisson spécifique me vient en
tête). Le développement ultime qui est basé entièrement dans les caractérisations
offre une finale choquante qui retourne le concept de son protagoniste sur sa
tête d’une façon totalement imprévisible et inoubliable.
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The Raid 2
Tous ceux qui étaient
à proximité de moi chaque fois que j’écoutais ce film peuvent témoigner de mon
enthousiasme enfantin pendant un visionnement du Raid 2. L’action est si viscérale et tournée avec un tel talent que
l’équipe de Gareth Evans enchaine les séquences incroyables les unes à la suite des autres. L’émeute de
prisonniers reste une de mes scènes d’actions favorites de tous les temps et l’histoire
suscite assez d’intérêt pour que tout ce qui n’est pas action ne soit pas qu’un
simple temps mort en attendant la prochaine bagarre, mais des scènes
magnifiques et bien jouées qui intéressent autant à leur façon.
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Boyhood
Quelques mois après être tombé en amour avec Boyhood, je réalise que ce n’est pas l’éponyme
garçon le véritable centre d’intérêt du film, mais plutôt ses deux parents,
interprétés par Patricia Arquette et Ethan Hawke, qui sont des véritables individus en luttes
constantes avec les problèmes du temps qui passe. Le film n’a pas vraiment de
sujet, de progression distincte ou d’histoire spécifique, mais reste quand même
incroyablement pertinent dans un monde où le surplus de stimuli quotidiens nous
distraient constamment de notre environnement direct, nous rendant aveugle au simple fait du temps qui passe.
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The Lego Movie
Amusant, intelligent,
créatif et très surprenant, The Lego
Movie fut une de mes expériences cinématographiques les plus stimulantes de
l’année, me laissant bouche-bée devant l’ingéniosité mise de l’avant dans la
meilleure publicité pour un jouet que j’ai vu de ma vie. Avec un message
intelligent qui défend la créativité même devant les contraintes et un ultime
appel au côté innocent et enfantin même chez les plus adultes d’entre nous,
Emmett mène une histoire qui est réellement pour toute la famille, cherchant à
réconcilier et rapprocher tous ceux qui l’écoutent.
MUK
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