Directeur : Travis Knight
Réalisé en 2016. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=p4-6qJzeb3A
Synopsis : un jeune garçon (Art Parkinson) part à l'aventure afin d'échapper à son grand-père et trouver l'armure qui lui permettra de vaincre ce dernier.
À la fois épique et intime, Kubo est une histoire d’aventure au modèle classique qui établit
très rapidement les grandes lignes de son récit pour ensuite en réussir chacun
des petits détails d’une main de maître. Kubo est un jeune garçon borgne qui
passe ses journées à s’occuper de sa mère et raconter des histoires aux
villageois à l’aide de son instrument magique qui insuffle la vie à des pièces
d’origami. Chaque jour, il doit rentrer avant le coucher du soleil puisque son
grand-père, le Moon King, et ses tantes, le traquent désespérément pour arracher
son œil restant. Dans un monde aussi resplendissant, il est crédible que la
plus grande menace imaginable soit la cécité! Un événement déclencheur plus
tard, notre protagoniste se retrouve dans une quête à travers vallées et
montagnes pour retrouver 3 pièces d’une mythique armure qui lui permettra de
reprendre le contrôle de sa vie.
Utilisant son cadre narratif de conte, le scénario le
ficèle à un propos qui lie les histoires que l’on se raconte à nos souvenirs
des gens décédés et aux leçons qu’ils nous laissent, créant un récit d’une
grande maturité sur le deuil et l’acceptation. Mais avant d’être touchant et
sensible, le film est drôle et créatif comme tout bon conte le doit! La troupe
d’aventuriers développe un rapport donnant envie de traverser des dizaines de
quêtes épiques en leur compagnie. De plus, le style d’animation ajoute à chaque
aspect de l’univers un réalisme marquant, que ce soit les paysages ébahissant,
les tantes terrifiantes, les luttes grandioses ou les petits moments de rapprochements
et de tendresse.
Avec une histoire pleine de sincérité, Laika construisent et animent
image-par-image une ode aux contes et légendes, la façon dont ils forgent le passé et les gens qui les peuplent.
Après 4 films et aucun échec, quand est-ce que nous nous mettons à parler de
Laika comme nous le faisions de Pixar il y a quelques années?
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