Directeur : Tim Miller
Réalisé en 2016. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=ZIM1HydF9UA
Synopsis : le pauvre mercenaire au coeur tendre Wade Wilson trouve l'amour, mais choppe un cancer! Il tente un remède expérimental qui le défigure, mais lui permet de se régénéré constamment, il devient donc un super-héros particulièrement violent.
Réalisé en 2016. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=ZIM1HydF9UA
Synopsis : le pauvre mercenaire au coeur tendre Wade Wilson trouve l'amour, mais choppe un cancer! Il tente un remède expérimental qui le défigure, mais lui permet de se régénéré constamment, il devient donc un super-héros particulièrement violent.
De toutes les commentaires négatifs que j’imaginais
écrire à propos de Deadpool, qu’il se
prenne trop au sérieux était le dernier que j’avais envisagé. Pourtant malgré
toutes ces belles paroles cherchant à se différencier des films de super-héros
traditionnels, ses blagues, sa violence gratuite et ses quelques commentaires auto-dérisoires,
ce film tient à joindre le club des « vrais ». Au final, nous avons quelques
séquences vraiment distrayantes parsemées d’un barrage incessant de blagues qui
couvrent un large éventail d’humour au milieu d’une structure banale et abominablement
prévisible.
La simple idée d’amener le personnage au grand écran
semble avoir satisfait les scénaristes à un tel point qu’ils n’ont pas cherchés
à pousser leur histoire plus loin qu’il ne le fallait. Par contre, ils veulent
s’en tirer en glissant quelques blagues auto-dérisoires. Malheureusement, après
avoir souligné le cliché ennuyeux, ils l’intègrent sans ciller dans leur
histoire. Ainsi, chaque moment où Ryan Reynolds n’est pas en train de balancer
gag après gag, le film s’arrête pour nous servir des scènes sorties du « Guide
de l’origine du super-héros 101 ».
Le méchant est encore moins mémorable que la majorité
des autres films de Marvel (on parle de ceux qui nous ont concoctés Malekith
dans Thor : The Dark World, alors
c’est beaucoup dire) et les scènes qui tentaient péniblement de mettre en place
une intrigue arrêtaient presque le film pour nous ennuyer. Le personnage
féminin servait principalement à motiver les actions du protagoniste, mais on
lui offrait juste assez de caractéristiques distinctes pour ne pas être
offensante dans son rôle générique. Il ne semble pas qu’elle ait réellement continué
d’avoir un vie quelconque durant les mois (années?) pendant lesquels Wilson
devenait Deadpool.
Mais il faut donner du crédit où il se doit et le film
veut être la version « pour jeunes ados de 13-15 ans » du film de
super-héros et il accomplit cette tâche à merveille. Les blagues inappropriés s’enchainent
coup à coup et ils réussissent quelques moments de génie comique qui
fonctionneront à variant degrés selon votre sens de l’humour (la blague de Liam
Neeson m’a plié en deux pendant 2 solides minutes). De plus, le costume est une merveille et cette version de Colossus est un bon co-équipier pour l'hyper-actif Deadpool.
La violence et l’énergie de la première scène de
combat, qu’ils réussissent à étirer sur la moitié du film, aide beaucoup et le
personnage de Deadpool en costume est agréable à voir à l’écran. Il nous offre
exactement le produit vendu et il est fâcheux que le film dans lequel il existe
ne soit pas à la hauteur de son originalité. Avec un peu de chance, voyant le
grand succès du film, le studio accordera plus de liberté à la suite et
celle-ci pourra se permettre d’être absolument folle et tordu comme elle se
devrait et ne se contentera pas de quelques moments clés.
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