Directeur : Peter Sohn
Réalisé en 2015. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=O-RgquKVTPE
Synopsis : un jeune dinosaure froussard se retrouve séparé de sa famille et doit se lier d'amitié avec un enfant sauvage pour revenir à la maison.
Réalisé en 2015. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=O-RgquKVTPE
Synopsis : un jeune dinosaure froussard se retrouve séparé de sa famille et doit se lier d'amitié avec un enfant sauvage pour revenir à la maison.
Une production trouble, comme celle de The Good Dinosaur, qui devait sortir été
2014, n’est jamais de bonne augure. Dans ce cas-ci, le résultat final est une
décente aventure familiale. Toutefois, quelques mois après avoir produit l’un
de leurs meilleurs films, Inside Out,
il est normal d’être légèrement déçu par l’excellent studio d’animation lorsqu’il
offre du travail médiocre.
L’aventure du jeune Arlo est simple, mais efficace. Un
jeune dinosaure fermier avec peu de courage se retrouve séparé de sa famille et
doit apprendre le courage et devenir son propre adulte en traversant divers
périples pour rentrer à la maison. Les être farfelus qu’il rencontre sont
réussis et son amitié avec un enfant humain sauvage, lui aussi sans famille,
est mignonne. Le plus gros problème du film en est un crucial et qui pardonne
difficilement : le protagoniste est ennuyeux.
Arlo est trop inoffensif et passif pour être vraiment
d’un intérêt quelconque. Il est rapidement cerné : chétif et froussard,
mais gentil, de la façon la moins remarquable possible. Il faut attendre
environ une heure avant qu’il ne prenne action (après s’être laissé mourir à la
première embuche) et malgré cela, il ne se démarque d’aucune façon autre que «
être décent ». Son design de pâte à modeler est aussi peu
remarquable, n’allant pas frapper l’imaginaire comme certains de ses compagnons
de scènes ou les autres créations de Pixar (par exemple : Merida, Joie et
Tristesse, Woody et Buzz, Wall-E, qui partent de simples icones reconnaissables
pour se démarquer).
Les paysages dans lequel il habite sont magnifiques et
beaucoup de soin fut manifestement apporté aux divers détails de l’environnement
– l’eau ressort particulièrement. La séquence des lucioles est instantanément
iconique et on comprend rapidement pourquoi elle est une aussi grande partie du
marketing. On retrouve aussi, habitant ces paysages, les points forts du film, c’est-à-dire
les individus colorés et distrayants que rencontrent Arlo et Spot, comme des
surfeurs de la tempête ou des T-rex cowboy.
Il est décevant de constater que le premier personnage
animé de l’histoire (Gertie, aussi une dinosaure, de 1914) est beaucoup plus
mémorable et contient plus de personnalité et de nuances que celui de Pixar,
100 ans plus tard. La raison d’une sortie aussi rapprochée de Inside Out est maintenant claire* :
ayant accumulé autant de bonne volonté critique et populaire, The Good Dinosaur est pratiquement passé
inaperçu et personne ne leur en tient rigueur.
*pure spéculation.
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