mercredi 25 mai 2016

Game of Thrones : S06E05 - The Door

Bon…de quel angle approcher l’épisode de cette semaine? Une structure aussi éparpillée a comme bienfait d’en offrir un peu pour tout le monde, que ce soit moments touchants, badass, choquants ou juste mind-blowing. Ainsi, même lorsque certains segments comportent quelques lacunes, l’ensemble est rattrapé par d’autres plus fort qui ont fait de l’épisode de cette semaine le meilleur de la saison à ce point, avec plein de pay-off ainsi qu’une piste claire pour la suite (dans la majorité des cas).


Nous en sommes à la mi-saison et tout ce qui se passe au Mur est terminé, ainsi qu’à Vaes Dothrak. Sachant ce que l’on sait des bandes-annonces, la deuxième moitié de la saison va converger vers Winterfell, les Riverlands et Meereen. Aussi agréable que ce soit d’avoir plein de segments partout, il y a un point de rupture où trop d’éléments disparates font qu’aucun n’a assez de temps pour réellement être satisfaisant ou offrir une progression concrète. Donc tout semble aller pour le mieux niveau scénario dans le monde de Westeros!

L’épisode ouvre sur ce qui était, pour mon argent, le meilleur segment. Sansa confronte Littlefinger pour la première fois depuis son abandon aux mains des Boltons. Il y a 4 ans, si on m’avait dit que Sansa est celle dont l’intrigue est la plus consistante et intéressante, j’aurais eu de la difficulté à y croire…et pourtant! Elle a tant évoluée tout en ne trahissant pas qui elle était et prend les choses en charge comme pas deux! Sophie Turner a aussi grandi en tant qu’actrice (et physiquement) et s’approprie le rôle en devenant une force qui ne peut être prise à la légère. Le seul bémol c’est que l’univers du Trône de Fer nous a appris que les décisions non-pragmatiques sont souvent punies et refuser l’aide d’une puissante force alliée pourrait couter cher à Sansa. En comptabilisant leurs potentiels alliés, les Starks semblent avoir une chance de tricoter une force assez significative pour récupérer Winterfell. Tout cela me terrifie énormément, puisque nous avons vu quelque chose de similaire avec Robb Stark (des underdogs qui ont toutes les raisons de gagner) et nous nous rappelons à quel point nous avons regretté nos espoirs. Peu importe, nous aurons toujours les beaux yeux de Tormund pour nous réconforter.


Parlant de Starks, Arya est envoyée à sa deuxième première mission d’assassinat, cette fois ci d’une actrice dans une troupe de théâtre de rue qui interprète Cersei. Les choses se déroulent bien jusqu’à ce qu’Arya soit obligée de re-jouer son propre rôle dans l’exécution de son père (i.e. : regarder, impotente, dans la foule). Le moment est très significatif (pour elle et pour nous), mais cela ne l’empêche pas d’aller espionner et collecter l’information essentielle à sa mission. Comment va-t-elle screw up cette fois-ci? Aura-t-on droit à d’autres scènes d’elle qui se fait battre au bâton? Et combien de différents angles verra-t-on un pénis avec des verrues? Nous aurons les réponses la semaine prochaine, mais le tout s’annonce très prometteur!

Venant compléter le lot d’enfants Stark est Bran, qui impact l’univers à gauche et à droite. Il est passé de celui qui a le moins d’importance au monde à celui qui en a le plus en si peu de temps! Il découvre l’origine des super-vilains, créés par les Enfants de la Forêt dans un moment très Reavers-de-Firefly-esque, ce qui dévoile notre premier indice et humanise très très légèrement ces créatures démoniaques (mais froides). Cette révélation est intéressante puisqu’elle fait des White Walkers des « armes de glaces » construites (avec magie) pour s’en prendre aux humains, ce qui n’est pas si loin des dragons, ceux qu’ils vont hypothétiquement affrontés « in the wars to come ».

Par la suite, Bran retourne dans « l’arbre de la vie connecté à tout espace et tout temps » sans supervision et se laisse toucher par le Nights King, révélant que pour certains, cette connexion va dans les deux sens. Il révèle leur emplacement et brise le sort qui protégeait la caverne (son impact n’est pas toujours pour le mieux). Le prix à payer (le premier) est la mort de Summer, son direwolf, ce qui annonce métaphoriquement que l’hiver est bel et bien arrivé! Pour se sortir de cette situation, il doit compléter une boucle temporelle dans laquelle Hodor est coincé depuis sa tendre enfance. Ce moment, la première énorme révélation de la saison*, vient plus ou moins établir que tout est déjà arrivé et que le monde fictif de Game of Thrones est sur des rails qui ne peuvent être affectés (ouh, meta).

Bran n’avait d’autres choix que ruiner le cerveau du pauvre Wylis pour qu’il puisse se sortir de cette situation (un fait dont le Three-Eyed Raven était au courant), mais il a aussi offert la possibilité à ce dernier d’être un héros! Oui nous pleurons la mort de Hodor, mais il n’aurait jamais voulu que les choses aillent autrement. De plus, si le Hodor du présent a été affecté dans sa jeunesse, il y a un Bran du futur qui l’a affecté et il serait donc possible d’aller plus loin pour assister aux événements qui sont à venir? Est-ce que Bran va mettre la cassette des prochains épisodes dans le lecteur pour faire avance-rapide et aller voir ce qui s’en vient et découvrir où se cachent ses ennemis? (expliquant certaines visions qui ont déjà offertes des aperçus du futur) Tant de potentiel! Le monde de Game of Thrones vient réellement de s’ouvrir grand en terme de possibilité paradoxales complexes et fascinantes. De plus, revenir en arrière pourrait nous permettre de découvrir tant (comme que Ned Stark n’était pas si noble!)

Un rapide arrêt à Meereen nous pousse plus loin sur le malencontreux chemin de « Tyrion prend des mauvaises décisions », cette fois ci en s’alignant avec des religieux et, du même coup, aliénant potentiellement son plus fort allié (Varys!) Les allégeances de Rhllor, le Lord of Light sont intéressantes puisqu’elles changent selon la plus proche représentation du sauveur réincarné qui se trouve dans les environs. J’ai l’impression que ces prêtres rouges sont des profiteurs qui s’accrochent aux forces au pouvoir à proximités pour survivre.

Pendant ce temps, Daenerys revient avec son armée après avoir envoyé Jorah mourir loin d’elle pour se déresponsabilisé du fait que c’est à cause de son exil qu’il a attrapé cette malédiction mortelle. Heureusement, nous savons qu’il existe un remède, même si ceux qu’y l’ont utilisés ne savent même pas ce qu’ils ont fait (sur Shireen). Mon colocataire, qui étudie présentement à la maitrise en quelque chose qui sonne biologique, semble assez confiant que selon ce que l’on sait de cette maladie, il pourrait facilement se couper le bras. Mais bon, Jorah préfère amplement vivre son amour de chevalier à distance, sans être constamment confronté à Daario et ses beaux airs.

Pour finir avec le moment le plus condensé et le moins bien réussit, les Iles-de-fer choisissent leur nouveau dirigeant! Cette séquence n’était pas la plus élégante au niveau des dialogues, mais considérant la nature rétrograde de ces hommes des mers qui vivent isolés du reste du monde et que dans notre vrai monde, un homme est présentement en train de faire campagne présidentielle dans l’un des pays les plus puissant au monde avec un discours étrangement similaire, je suis prêt à laisser passer. La scène était courte et efficace et servait à envoyer ses divers personnages vers leurs destinations pour le reste de la saison. J’ai bien hâte de voir Yara et Daenerys être (on croise les doigts) buddies! Theon et Varys pourront créer des liens sur leurs absences de parties génitales! Tant de potentiel!

Sommes toutes l’épisode le plus réussit de la saison, nous menant à la triste constatation que nous sommes à mi-chemin et qu’il nous en reste moins que plus à chaque semaine. Il doit encore se passer tant dans les prochains épisodes qui s’annoncent pleines d’actions et de rebondissements!

*Mélissandre à la fin du premier épisode aussi était une grosse révélation, mais nous informait spécifiquement sur son personnage et son état d’esprit, par la fabrique même de l’univers.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire